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Real Reaper et ses manuscrits.
29 juin 2013

Chapitre Hors Sujet : Histoire de Zeta 1/2.

 

Chapitre Hors Sujet : Histoire de Zeta ½.

 

 

 

Le 29 Mai 2027, vers 4heures du matin, au dessus de la ville de Cendras dans le sud de la France, il y avait l'un de ces vaisseaux du Waisukeï. Un petit, pour une fois. Une mère humaine enceinte voulait absolument accoucher sur Terre, sa planète d'origine. Ladite humaine, une femme de tout juste trente ans, aux cheveux bruns s'arrêtant dans le haut du dos, avait pour nom Nathalie Dubaern, et avait donné à son fils, à peine sorti d'elle alors qu'ils allaient atterrir, les noms de son défunt mari, de son père et de son frère, c'est à dire Adrien, Kévin et Allan. Vous remarquez, ceux utilisant des abréviations, que ça fait « AKA », et ce n'est pas totalement involontaire, Nathalie ayant toujours été fan des jeux de mots à deux francs six sous.

 

 

 

« Alors, vous restez sur Terre ou vous retourner au Waisukeï ?

 

-J'aimerais l'éduquer sur la planète bleue, docteur. Je pense que vous savez pourquoi je préfère ce choix...Non ?

 

-Je n'ai pas le besoin de m'exprimer sur cela. Si on vient d'un endroit, mieux vaut élever ses enfants là haut. En tout cas, la réforme du 17Juin 2024 va vous être utile. Trois milles Eones chaque mois, pour élever votre enfant, acheter ce qu'il faut et aussi de quoi organiser des sorties...Au passage, comment va la petite Julie ? J'ai entendu dire que quelqu'un lui avait supprimé son cancer.

 

-Mieux, la mère de l'Impératrice est venue quelques minutes et l'a soignée via ses pouvoirs. C'est pas très conventionnel comme méthode, mais au moins elle est guérie. »

 

 

 

Sur ce, elle sourit pendant qu'une infirmière la ramena dans sa chambre. C'était vide et blanc. On aurait dit une salle stérile, à la différence qu'il y avait dans l'air une odeur assez désagréable, celle de tous les médicaments utilisés dans la chambre jusqu'à maintenant.

 

La femme repensa à ses jeunes années, à son adolescence, à quand Haiiryuu était venu prendre un milliard d'humain...Et qu'elle était dans le lot. Elle y voyait, comme tout le monde, un nouveau départ. De tout le trajet, elle ne se souvenait précisément que d'une chose. C'était un adolescent, au grand nez et à l'air maladroit. Ce dernier avait réussi à se rétamer sur le sol après avoir marché sur les lacets de quelqu'un d'autre. Rien que ce souvenir réussissait à la faire sourire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la première fois depuis sa naissance, le petit vit la pluie. Il avait deux ans, et était à la fois terrifié et fasciné par cette eau tombant du ciel. Il se tourna vers sa mère, et demanda si il était capable de respirer pendant un phénomène comme celui là. Il obtenu une réponse positive entre deux ricanements, et se senti plus léger. Cependant, contrairement à son habitude, sa sœur n'était pas déjà rentrée. En temps normal, à dix-sept heures elle était là, mais cette fois il était dix-neuf heures et toujours aucuns signes. Il fallait dire qu'elle allait souvent chez ses amis de moyenne-section de maternelle, et sans prévenir sa mère. Cette dernière, inquiète, appela chacune des mères dont elle avait le numéro, mais sans pouvoir savoir où était son enfant. Elle alluma la télé, et regarda TF1, dont le présentateur du Journal Télévisé de 20h était maintenant un Nerango du nom de Kas Toidla, qui ne souriait que pour annoncer de très mauvaises nouvelles. Et là, un sourire, il en avait un qui lui montait jusqu'aux oreilles.

 

 

 

« Bien le bonsoir, mesdames et messieurs. Vu mon humeur faciale, vous vous doutez qu'il se passe quelque chose de mauvais. Et vous avez raison ! De toute ma carrière, c'est la pire chose qui soit arrivée. Figurez vous, mes chers téléspectateurs, qu'un malade mental s'est jeté sous les roues d'une voiture, avec à son bord trois fillettes, un adolescent et une mère de famille. A par le fou, tout le monde est en vie. Mais le mec et une des gamines, Julie Dubaern, sont touchés. Le mâle as perdu à jamais l'usage son bras à cause du corps du taré, et pauvre de lui il va plus pouvoir se "fap", et quant à la fille, c'est sa tête qui a cognée contre la vitre gauche du véhicule, aka la vitre la plus proche d'elle avant cet accident. »

 

 

 

Nathalie, qui était debout à ce moment, tomba à genoux, retenant ses larmes, avant de recevoir un coup de fil de la part de l'hôpital. Prenant son fils par la main, elle le jeta dans la voiture comme vous jeteriez les dépouilles de votre voisin dans la benne à ordure d'un type quelconque. Arrivés au centre médical, ils furent accueullis par le même médecin qui avait aidé à l'accouchement de Nathalie.

 

 

 

« Don't worry, be happy. Ta fille va bien. Juste un gros coup, mais même pas de fracture ou de bosse. D'ailleurs, je commence à me demander en quoi elle est faite. »

 

 

 

La légère touche d'humour dans les mots du professionnel rassurèrent la mère, mais elle le fut totalement quand sa fille lui sauta dans les bras en pleurant.

 

Le lendemain, mis à part les bandages sur le côté supérieur gauche de la tête de Julie, tout était normal, à nouveau. Mais l'ambiance semblait être plus tendue. Il fallait dire qu'après un accident, c'était pas vraiment facile de rigoler à nouveau. Toutefois, les trois membres de la famille restaient les mêmes, malgré tout. L'homme ayant, bien que mort, fut jugé par les autorités du Waisukeï. Il fut ramené à la vie par ce très rassurant Kas Toidla, après tout, les Nerangos de son niveau sont capable de bien des choses dépassant l'entendement humain, comme faire brûler une forêt pour ensuite la ramener à son état d'origine, voire même faire revivre des espèces disparues, comme le Dodo, et même les titans du Crétacé et du Jurassique, ces derniers étant souvent cible des renaissances afin d'être examinés dans un laboratoire.

 

 

 

Un mois après, la vie avait totalement repris son cours et la petite Julie n'avait plus son bandage sur sa boîte crânienne. Quand elle retourna à la maternelle, tout le monde lui sauta dessus, demandant comment elle avait vécu cela, et si elle n'aurait pas de séquelles ou quelque chose d'handicapant. Heureusement, ce n'était pas le cas, on aurait juste dit que quelqu'un l'avait cogné très fort sur le crâne. A la fin de la journée elle avait hâte de rentrer chez elle, car il n'y aurait pas qu'elle, sa mère et son frère, mais aussi son oncle, un grand homme blond aux yeux verts, à la face carrée et parcourues de légères cicatrices. Pour tout dire, il était intervenu dans une bagarre entre deux gangs, à Marseille, il y a deux ans. Lui, il en avait gardé des séquelles, uniquement physique, mais assez gênante. Déjà qu'il détestait sortir et se montrer, alors une immense cicatrice rouge parcourant de haut en bas sa joue droite, mais pas d'un trait, était quelque chose pour lui de détestable. Quand les quatre furent réunis, vers dix-huit heures trente, la "fête" battait son plein. Le frère de Nathalie caricaturait les gestes et paroles des voyous qu'il avait tenté de calmer, et tout le monde en rigolait. Alors qu'il racontait une histoire à ses neveux tout en s'occupant du barbecue, il attrapa de sa main libre une cuisse de poulet, cuite il y a à peine trois minutes. La pire des choses arriva : Il se coinça l'os dans la gorge, et impossible de l'en déloger, provoquant une grande difficulté à respirer. Quand les pompiers arrivèrent, il était sur le point de mourir...Et c'est ce qui se passa, au moment d'arriver à la salle d'opération. Cette fois, il y avait mort dans la famille, les laissant véritablement seuls. Avant cette mort, ils n'étaient plus que quatre dans la lignée des Dubaern, et maintenant, ils étaient trois : Nathalie, Julie et Adrien.

 

 

 

Pendant six mois, les enfants ne sortirent pas, même pour aller à la maternelle, dans le cas de Julie. Au bout desdits six mois, l'été arriva, leur apportant un peu de bonheur, repensant aux histoires contées par leur oncle. Le dit-huit juin, un immense camion noir s'arrêta devant chez eux, bloquant la route tellement il était large. Les hommes qui en descendirent ne parurent pas très sympathique, mais la femme les fit entrer, expliquant à ses enfants qu'ils allaient déménager, pour se changer les idées. Au fur et à mesure que les meubles entraient dans le véhicule, les deux petits se sentaient mieux. Ils allaient partir, se faire de nouveaux amis, Adrien irait lui aussi à la maternelle, sa grande sœur sera en grande section, leur mère retrouverait un travail quelque part, et ils se remettraient à vivre comme avant, ayant oublié le tragique accident de l'os de poulet. Le lendemain, tout était prêt. Il fallait dire que les déménageurs avaient fait du bon boulot et n'avaient pris aucune pause entre le moment où ils sont arrivés et celui où ils finirent de ranger le mobilier.

 

 

 

« Dites moi, madame, vous voulez habiter tout ?

 

-Je vais faire comme ma tante, morte il y a trois ans : Habiter à Gien. Elle as dit dans son testament qu'elle me laisse son appartement au cas où je voudrais venir m'installer, donc c'est le bon plan.

 

-Je vois, donc c'est parti. Roger, allume les moteurs, on pars pour Gien ! »

 

 

 

Précédé d'une Citroën C4 olive, le monstre d'acier suivait fidèlement les Dubaern, qui étaient donc dans la voiture couleur olive. Au départ, il était treize heure, et là, il était bien dix heures du soir, mais ils s'étaient tous trompés de chemin : Au lieu d'arriver à leur destination prévue, ils se sont retrouvés à Orléans, "capitale" du département du Loiret. La ville était bien plus grande que Gien, et déjà que Nathalie n'avait pas un très bon sens de l'orientation, ici c'était l'Enfer, pour elle. Une heure passa dans la ville, mais ils ne s'y retrouvaient toujours pas. Malgré toutes les indications des rares et courageux passants, ils finissaient par se perdre parmi feu rouges et intersections, parmi les ronds points et les habitués des routes de cette agglomération. Puis, le miracle : Un panneau indiquant le chemin à prendre pour aller à Gien. Pour aller plus vite, ils prirent l'autoroute, et tous ensemble, la famille ainsi que les deux déménageurs, firent une pause à une petite aire de repos. De toutes manières, le camion avait besoin de faire le plein, de même pour la citadine, qui dix minutes plus tôt avait activé le voyant qui montre un besoin imminent de pétrole dans les réservoirs du véhicule. Les trois adultes avaient pris un café, la petite choisi du soda et son petit frère préféra un jus de fruit aromatisé à la fraise et à la framboise. A cause d'un autre enfant, un des employés de l'aire de repos tomba sur la table où étaient réunis les Dubaern. Par chance, les trois cafés et le jus de fruit n'avait rien, mais le soda se renversa sur la personne tombée. Après avoir tous ensemble réparés les dégâts, notre cinq joyeux lurons reprirent la route. Cette fois, pas d'arrêt jusqu'à être arrivés ! Par chance, la route fut calme et, Dieu soit loué pour Nathalie, ses enfants s'endormirent quand ils arrivèrent à côté de Gien, vers une heure du matin. Le lendemain au réveil, car en plus de ça ils s'étaient tous arrêtés à côté de la ville et ont été obligés de dormir dans leurs véhicules, des représentants de l'Etat, aussi appelés policiers, les attendaient.

 

 

 

« Bonjour Madame, et désolés de vous déranger dès que vous sortez de votre sommeil, mais nous aimerions contrôler vos papiers ainsi que votre identité.

 

- Pas de problèmes...Laissez moi juste le temps de vous chercher ce qu'il faut. »

 

 

 

Nathalie trouva les papiers un à un. La carte grise, sa carte bleue, sa carte d'identité, et le contrat comme quoi elle avait acheté une maison, à Gien. Elle expliqua un peu le trajet aux policiers, qui proposèrent de les emmener jusqu'à l'adresse indiquée sur le contrat, car elle n'était pas très facile à trouver, étant donné que c'était une maison qui n'était pas dans une rue, mais à côté d'un collège, d'un bâtiment de la Communauté des Communes et d'une entreprise de parfums. Arrivés à destination, enfin me direz vous, deux des quatre agents appelèrent leur supérieur pour prendre un jour de congé et aider la famille à s'installer, en aidant Roger et son ami, les déménageurs. A chaque meuble retiré du monstre d'acier, ce dernier semblait devenir plus haut. Tout le mobilier installé devant la maison, les représentants de la Loi restèrent sur place pendant que la petite famille décida à qui sera quelle chambre, quel membre sera dans quelle salle, etc. Ce n'est qu'en ressortant qu'ils prirent la peine d'examiner l'aspect extérieur de la bâtisse. Une petite maison grise au toit d'ardoises noires, avec dans les coins extérieurs des murs des pierres jaunâtres et grossièrement taillées en rectangle, disposées de manière à ce qu'il y a une pierre avancée, une reculée, et ainsi de suite. La porte était en PVC blanc mais fut rapidement enlevée, de même que la porte-fenêtre, et même pour toutes les ouvertures avec des poignées intérieures ou extérieures, car tout était des mêmes dimensions que sur leur maison à Cendras, et de toute manière tout ça aurait été enlevé au moins temporairement pour faire passer plusieurs meubles. Etant donné l'état d'épuisement des enfants, la priorité était de faire leurs chambres. La petite Julie préféra celle qui donnait une vue sur la route et plus loin à l'horizon, sur une forêt, tandis que son petit frère s'en fichait. Il eu le droit à la chambre montrant l'immense arbre de six mètres de haut dans le jardin, jardin dont une partie était surélevée, à cause du fait que la maison avait été construite trop basse. Afin de faire comme si c'était naturel, les précédents propriétaires avaient commencés la construction d'un petit muret de la hauteur séparant le véritable jardin, qui au passage n'était que sable et poussière de la zone naturelle, avec sa petite colline de terre, ses fleurs et son arbre. Quant à la mère de ces deux petits, elle pris la chambre entre les deux, celle au bout du couloir, avec une fenêtre donnant sur la route, mais d'un autre point de vue que de la chambre de Julie. Trois heures après, les trois chambres étaient prêtes, mais personne ne se laissa tomber dans les matelas, alors que ça leur aurait fait tellement de bien. Non, au lieu de ça, les trois se mirent à aider les policiers et les déménageurs à installer le reste. Le chauffage, l'électricité et l'eau courante furent rétablis le lendemain, et le Wabizua qui s'occupe de l'entretient des courts de tennis à une trentaine de mètres devant la maison, courts de tennis visible depuis la chambre de la petite, leur payait trois ans de factures, y compris internet, et offrit trois PCs de "gaming". Même si il travaille à la mairie, sa famille est riche donc il avait pu se permettre de payer tant de choses pour des nouveaux arrivants. A vrai dire, il avait toujours voulu faire cette action, mais chaque fois un facteur l'en empêchait. Après cet élan immense de générosité, plus personne n'entendit parler de lui.

 

 

 

Les petits n'allèrent pas tout de suite à la maternelle, par manque. Cependant, leur mère trouva rapidement un travail de réceptionniste à l'hôlet du rivage, qui porte au passage bien son nom étant donné qu'il n'était qu'à deux ou trois dizaines de mètres de la Loire. Cette opportunité donna la chance, ou la malchance tout dépends de votre point de vue, aux enfants de retourner à un établissement scolaire. Cet dernier était entièrement blanc, avec des colonnes grises. Deux grands bacs à sables jonchaient le côté droit de la cour, et au côté gauche, une grande cabane en bois au toit de verre. Elle semblait être là depuis au moins trente ans, mais elle était là depuis l'ouverture du bâtiment dans les années 80-90. Dedans se trouvaient sceaux, pelles, cerveaux, trottinettes à trois roues et tricycles, tous adaptés aux enfants de bas âge. A cause d'une absence du personnel chargé de l'enseignement, toutes les classes jouaient ensemble dans la cour, surveillées par le personnel de nettoyage et par la directrice, qui ne sortait jamais de son bureau mais surveillait tout d'un œil mauvais en poussant d'un doigt raide et laid le rideau rouge accroché à sa fenêtre. Les rares élèves l'ayant vu la considère comme une sorcière. Tout comme maintenant la moitié si ce n'est plus, ce n'était pas une humaine. C'était une simple Waisukïenne à la peau pendante. Et le premier soir où les petits Dubaern s'étaient inscrit dans son école, elle sorti de son bureau pour aller saluer leur mère.

 

 

 

« Je les ai surveillés toute la journée depuis mon bureau. Ils sont adorables et bien élevés, vous et votre mari avez fait du bon travail.

 

-Merci mais...Mon mari est mort deux à trois semaines avant la naissance du plus petit. »

 

 

 

Sans rien dire d'autre, même pas un "Désolée", la vieille retourna à son bureau, l'air heureuse, avec un affreux sourire qui semblait tordre son visage aux traits prononcés, faisant trembler même le personnel de nettoyage, qui pourtant la voyait chaque jour, pour lui annoncer que la journée était terminée et donc qu'elle devait partir pour rentrer chez elle afin que l'équipe de nuit, alias celle du ménage, puisse faire sa part de travail. Prenant chacune de ses progénitures par la main, Nathalie tourna les talons et traversa le portail rouillé, tourna à droite et traversa l'autre, qui était bleu ciel. Aujourd'hui la voiture était en révision, et ils devaient donc rentrer à pied. Elle continua son chemin, jusqu'à devoir traverser. N'entendant aucune voiture, elle s'engagea sans regarder, et se fit sévèrement réprimandée par ses deux enfants. Marchant sur le trottoir, en chantonnant quelques petits airs aléatoires avec Julie, la mère de famille traversa à nouveau sans regarder, et juste après elle, une voiture passa. Le conducteur était visiblement bourré : Nez rouge, bouteille de vodka à la main, chemise ouverte, vomissement. Les Dubaern n'y prirent pas plus attention que ça et en continuant tout droit leur chemin, ils arrivèrent devant les courts de tennis, et passèrent de l'autre côté de la chaussée, cette fois en regardant, afin de rejoindre leur habitation. En pleine nuit, la fille se réveilla en hurlant. Elle disait avoir vu la directrice venir vers chez eux, avec le même sourire que tout à l'heure. Sa mère tenta de la rassurer, en vain. Elle était certaine d'avoir aperçu, autour de la vieille dame, une boule violette d'énergie, boule qui semblait dense. C'était une âme. L'âme de ce cadavre de femme ambulant. Cette dernière entra en crochetant peu discrètement la porte, et rigola à gorge déployée voyant que madame Dubaern l'attendait, couteau à la main.

 

 

 

« Ah, ma bonne dame, que pensez vous faire contre moi ? Je suis immortelle ! J'ai déjà plus de cent-trente années !

 

-Désolée madame la directrice, mais je suis une meister de haut niveau, du moins pour ce qui est de la Résonance. »

 

 

 

Le visage amusé de celle qui surveillait les élèves depuis son bureau se dépita. Elle semblait terrifiée. Un meister est un humain capable de ressentir et voir les âmes. Normalement, ils font équipe avec une arme démoniaque, capable elle de manger les âmes. Sauf que là, une simple meister osait lui faire face, avec un couteau...Couteau qui s'agrandit quand la mère de famille prononça les mots "Résonance Colérique". La lame perça l’œil de la centenaire, qui s'écroula, tandis que le sang giclait. Au bout d'un moment, le corps (vêtements compris) devint entièrement noire et disparu, laissant place à une sphère de la taille d'une boule de pétanque junior, et d'environ un kilogramme. Nathalie se mit à jouer au football avec, avant de sortir toujours en tapant du pied dans la sphère, et mis un coup assez fort pour faire partir loin derrière les terrains de tennis. Les enfants ne comprenaient pas ce qui se passait, du moins en apparence. Dans leurs têtes, tout était clair depuis des mois et des mois.Ils avaient pris consciences de leurs pouvoirs. Adrien avait des pouvoirs d'Armes Démoniaques et de Meister, alors que sa sœur n'avait que les habilités d'une meister. Le lendemain, leur mère arrêta de les envoyer à l'école et leur appris les bases, puis ils se débrouillèrent pour continuer à augmenter leurs pouvoirs.

 

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